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Un boisé de 11 hectares est préservé pour la population.

La Ville de Notre-Dame-de-l’Île-Perrot (NDIP) et Conservation de la nature Canada (CNC) sont heureux d’annoncer l’acquisition récente de quatre lots dans le secteur de la Pointe-du-Domaine.

Dans l’ordre habituel : Pascal Bigras, directeur général – Nature Action Québec; Annie Ferland, chargée de projets – Conservation de la nature Canada; Lise Michaud, mairesse de la Ville de Mercier et membre du comité exécutif de la CMM; Danie Deschênes, mairesse de Notre-Dame-de-l’Île-Perrot; Peter Schiefke, député de Vaudreuil-Soulanges; Joël Bonin, vice-président associé, Québec – Conservation de la nature Canada; Dax Dasilva, fondateur – Age of Union.

« Pour le conseil de Notre-Dame-de-l’Île-Perrot, la conservation et la mise en valeur de nos espaces verts sont au coeur de nos actions. Tout comme nos citoyennes et citoyens, nous sommes très fiers d’habiter un territoire aux deux tiers composé de boisés et de terres agricoles. Grâce à la création du Parc-nature et à l’acquisition des lots dans la Pointe-du-Domaine, nous continuons à favoriser l’accès à la nature pour l’ensemble de la collectivité perrotdamoise. » — Danie Deschênes, mairesse de la Ville de Notre-Dame-de-l’Île-Perrot

Deux de ces lots, protégés par la Ville de Notre-Dame-de-l’Île-Perrot, sont d’une superficie totale de 6 hectares. Leur acquisition, dont le coût s’élève à plus de 3,5 M$, a été rendue possible grâce au soutien financier de :

  • la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) et, le gouvernement du Québec, par l’intermédiaire du programme de la Trame verte et bleue du Grand Montréal (1,4 M$ réparti à parts égales).
  • CNC et ses partenaires :
    – le gouvernement du Canada par l’intermédiaire du Fonds de la nature du Canada volet espèces prioritaires d’Environnement et Changement climatique Canada octroyé à Nature-Action Québec (457 000 $)
    – le gouvernement du Québec par l’intermédiaire du Projet de partenariat pour les milieux naturels (PPMN), relevant du ministère de l’Environnement, de la Lutte aux changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) (299 000 $)
    – le U.S. Fish and Wildlife Service dans le cadre du North American Wetlands Conservation Act (NAWCA) (256 000 $)
    – Alliance Age of Union (6 000 $).
  • la Ville de Notre-Dame-de-l’Île-Perrot a contribué au financement (150 000 $).

Les lots nouvellement acquis seront grevés d’une servitude de conservation perpétuelle. À titre de propriétaire du terrain, la Ville de NDIP devra se conformer à certaines règles visant le maintien de l’intégrité des milieux naturels, dont CNC sera le gardien.

Ces deux lots jumelés à deux autres de 5 hectares acquis par CNC en 2022, grâce à une contribution financière totale de plus de 1 M$ :

  • du gouvernement du Québec par l’intermédiaire du PPMN (537 000 $)
  • du gouvernement du Canada par l’intermédiaire du Fonds des solutions climatiques axées sur la nature d’Environnement et Changement climatique Canada (462 000 $)
  • de l’Alliance Age of Union (41 000 $)
  • de la Fondation Écho (40 000 $)
  • du U.S. Fish and Wildlife Service dans le cadre du North American Wetlands Conservation Act (NAWCA) (269 $).

Grâce au soutien financier du gouvernement du Québec, dans le cadre du projet Accélérer la conservation dans le sud du Québec (ACSQ), CNC a débuté les inventaires, commencé l’élaboration d’un plan de gestion et effectué des visites de suivi du boisé à la Pointe-du-Domaine.

Les boisés et milieux humides du secteur de la Pointe-du-Domaine ont été repérés par CNC en raison de la grande biodiversité qu’ils abritent. La forêt y est généralement peu perturbée et présente un stade de maturité intermédiaire. Le site est riche en peuplements de feuillus tolérants à l’ombre et de peuplements mixtes. Plusieurs espèces floristiques y ont été observées, dont le conopholis d’Amérique, une plante au statut menacé, et trois plantes susceptibles d’être désignées menacées ou vulnérables à l’échelle de la province. Au sud du boisé, deux milieux humides et un cours d’eau intermittent offrent des habitats occasionnels pour la rainette faux-grillon de l’Ouest, une espèce désignée menacée au Québec et au Canada.

Cliquez sur la photo ci-dessous pour visionner la vidéo :